JEUDI 26 MARS                              N°11

       Faire le deuil

J’entendais mercredi matin sur France Inter Boris Cyrulnik neuropsychiatre et ethnologue interrogé par Léa Salamé. Il répondait inlassablement sur la question du deuil qui le préoccupait beaucoup : »Depuis que les êtres humains sont sur terre, ils font des sépultures, ils font des rituels du deuil. Toutes les cultures en ont, et là on sera obligés de ne plus en faire ». C’est un manque de la plus grande gravité qui va entraîner des phénomènes de compensation que nous ne connaissons pas encore. Il faut donc inventer des rituels.

Les obsèques religieuses que nous avons célébrées depuis le début du confinement l’ont été au cimetière, sans passage dans l’église bâtiment. Nous nous rendons compte, parce qu’ils manquent, de la nécessité des gestes qui nous aident habituellement en la circonstance : fleurs à déposer, cierges à allumer, eau pour rappeler le baptême, pleurs, embrassades, salutations, gestes d’amour, paroles d’humour manifestant souvent la tendresse …
Les hommes ont toujours su inventer des gestes et créer des rituels. J’ai lu dans un avis de faire-part qu’une famille suggérait aux personnes empêchées de venir aux obsèques d’un des leurs d’allumer chez elles une bougie, de la photographier et de l’envoyer par sms au numéro signalé. Ce ne sera probablement pas retenu dans le rituel des funérailles catholiques mais en cette période de crise il nous faut à coup sûr être inventifs en demeurant anthropologiquement et théologiquement cohérents, c’est à dire en respectant l’homme et Dieu.


Plus bas sur cette page nous mettons dès maintenant les prénoms des défunts. Aujourd’hui un récapitulatif, puis à chaque le jour de la célébration des obsèques. Priez pour eux, priez pour leurs familles et montrez-vous proches avec les moyens appropriés, de celles et ceux qui sont dans la peine. Soyons inventifs en cette période pour être en relation.    


VENDREDI 27 MARS                   N°12

                   Des échos de-ci, de-là

La situation exceptionnelle que nous vivons, nous expose à des risques, peut devenir une épreuve, engendrer des difficultés, des peurs. Elle  nous invite aussi à réagir, à  nous adapter, à adapter nos comportements, et à faire preuve d’imagination et de dynamisme.

 Les enseignants sont contraints d’inventer, beaucoup de métiers sont fortement sollicités et sont encouragés par l’ensemble de la population Beaucoup se téléphonent, prennent le temps de la conversation … Bref, la vie continue et nous inventons notre avenir en nous rappelant en même temps qu’il est donné. Alors accueillons la capacité spirituelle de vivre unis à notre Dieu et à nos frères ! La vie continue : Ceux qui désirent faire baptiser leur enfant continuent à le vouloir, sans doute en d’autres circonstances, dates, lieux … Mais le baptême. De même ceux qui se préparent au mariage mais qui sont tenus de différer et sans doute de le vivre autrement que prévu date, lieux … Mais le mariage. Et encore deux adultes et deux jeunes qui se préparent au baptême… Mais le baptême, et ceux qui se préparent à communier … Mais l’Eucharistie … à faire profession de Foi, … Mais le credo, etc. …

Nous prions chez nous, nous lisons, faisons carême autrement que prévu. Des groupes se réunissent sur des réseaux faits pour, des personnes s’inscrivent à des formations sur internet (le P. Antoine en fait le compte), les enfants du caté regardent sur  https://www.theobule.org/careme-et-semaine-sainte ; les jeunes de l’aumônerie des collèges et lycées sur : Aumônerie des jeunes de St André de Cubzac et Cavignac  Et le curé, un peu inconscient, sinon prétentieux, s’est lancé à faire une lettre d’information chaque soir avant minuit !!! La vie appelle la vie, à qui donne on donnera (Mt 13,12) !

Que Dieu vous bénisse,                                                       


SAMEDI 28  MARS N°13

Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire 

Le 5°dimanche de Carême est habituellement réservé à la collecte annuelle du CCFD qui s’occupe donc, au nom de l’église de France, d’aide au développement dans des pays que l’on désignait autrefois comme faisant partie du Tiers-Monde. Je cite ici un large extrait  de l’éditorial du CCFD.

« Le virus ne connait pas de frontières. Il nous rappelle violemment le besoin d’une gouvernance mondiale, prenant davantage en compte le bien commun de l’humanité. L’engagement du CCFD au service de la solidarité internationale et la construction d’un monde plus juste et respectueux des écosystèmes naturels s’impose comme une nécessité absolue, comme l’évoquait le pape François dans Laudato Si :  « J’adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l’avenir de la planète ».

Plus que jamais nous devons défendre un plus juste partage des richesses afin de permettre aux Etats de répondre aux besoins de leur population. Nous sommes en effet très inquiets pour les populations des pays qui n’auront pas les moyens de se soigner et de mettre en place des mesures préventives. Les mesures de confinement telles que nous les connaissons sont difficilement imaginables dans de nombreux pays où les plus démunis doivent sortir tous les jours pour gagner un peu d’argent pour vivre… Les périodes de crise nous ramènent à l’essentiel : plus de sobriété dans nos modes de consommations, richesse indispensable des contacts humains même virtuels, et importance de l’entraide et de la solidarité. Chacun est invité à prendre le temps de la méditation à l’aide de notre livret consacré à l’agro écologie. En ce temps de carême, nous invitons à témoigner de votre attention envers les malades, leurs familles, les soignants, les personnes isolées.

Lien du site CCFD : https://ccfd-terresolidaire.org/



DIMANCHE 29 MARS                N°14

                    C’est dimanche !

Attention, vous allez perdre une heure de sommeil. Mais peu importe, au moins pour ceux qui ne sont pas contraints par un travail.

Si vous n’avez pas l’habitude d’aller à la messe chaque dimanche, pourquoi ne pas la regarder à 11h sur fr2 ou lire l’évangile du jour : la Résurrection de Lazare dans l’évangile selon St Jean chapitre 11                                        Une petite pause pour écouter Dieu et lui parler, seul ou avec d’autres, en tout cas unis à tous les chrétiens de la terre pour dire la prière du Notre Père.   

DEUX AUTRES PROPOSITIONS Proposition A, destinée en particulier aux personnes seules L’émission religieuse de FR2, encourageons cette proposition nationale.
1°- 10h 30 : Magazine. L’art de la Pâque : une fresque, un tableau, un retable. 2°- 11h 00 : Messe en prenant le soin de ne faire que ça.                        Vous aurez le temps de faire la cuisine après ! Proposition B, destinée en particulier quand on est plusieurs : 1- Choisissez l’heure, aménagez le lieu : icone, arrêt sur image sur un écran, bougie, fleurs… 2- Préparez-vous par un signe de croix, du silence (1 ou 2 ‘), un chant si vous savez, une musique 3- L’un ou l’une d’entre vous proclame l’Evangile de la résurrection de Lazare,  Jean 11 4- Un peu de silence et chacun, à tour de rôle, dit une phrase de lui ou qu’il a     entendue dans l’Evangile. 5- Vous faites un 2° tour où chacun peut dire ce qu’il retient de cette Parole que Dieu vous adresse. 6- Partager des intentions de prière 7- Notre Père et signe de croix. Prière à Marie (Voir bas de page)

Vous pouvez bien sûr aménager ce temps selon votre situation.



LUNDI 30 MARS             N°15

                Trois confinés ? Et alors ?

Certains me partagent ce qu’ils vivent et comment ils le vivent. Merci. A mon tour d’évoquer la vie des prêtres qui sont avec vous à Cavignac et dans le Cubzaguais. C’est une grâce d’être trois. Deux qui, si on additionne leur âge, nous renseignent sur l’âge du Troisième ! Le plus, jeune, le P. Barthélémy, qui est avec nous pour quelques mois. Le P. Antoine, quelques mois de plus, et le P. Gérard .. qui écrit. Ceux qui nous connaissent peuvent imaginer quelle est notre vie. Mais n’imaginez pas trop quand même ! Comment vivons-nous ? Nous avons à tour de rôle la charge de la conduite de la prière : Laudes à 8h 15, messe à 11h 30, vêpres à 19h 15, et plus comme par exemple le jour où depuis Rome et pape a béni « Urbi et Orbi. » Dimanche, c’était le P. Antoine qui présidait l’Eucharistie, je le ferai demain, etc. ..

Voilà des temps forts de notre journée auxquels personne ne se soustrait. Autres temps forts, les repas : Barthélémy et Gérard se disputent la cuisine, apprenant l’un et l’autre à ne faire que des commentaires positifs ce qui, et c’est vrai, n’est pas difficile ! Mais ça discute ferme, vous pouvez l’imaginer. Dimanche le 3° homme a fait des madeleines pour le goûter : on en a pleuré tellement c’était bon! Et encore ? Je vais personnellement marcher le matin entre 6 et 7h tout en passant devant une boulangerie. Les autres courses sont réparties entre les deux plus jeunes en essayant de sortir le moins possible. Le matin, nous parvenons sans efforts à garder la maison silencieuse jusqu’à la messe : Lectures, prière, écriture … un vrai monastère. L’après midi est quelquefois marquée par de petits travaux de bricolage, de nombreux coups de fil (sans fil), la célébration des obsèques dans des conditions difficiles, Nous essayons, et beaucoup y participent, de faire grandir la communion ecclésiale et de tisser aussi d’autres liens avec la population au milieu de laquelle nous vivons et que nous aimons. Car nous sommes prêtres et, grâce à cela, nous vous portons chaque jour dans notre prière, dans notre pensée. J’aime, avant de commencer la célébration de la messe, vous voir présents à mon cœur pour participer spirituellement à l’offrande de vos vies qui sont associées à l’offrande du Christ. Nous cherchons encore à  savoir comment célébrer  la Semaine Sainte et comment la vivre ensemble et séparés. Je veux voir les circonstances qui nous confinent comme une grâce pour approfondir la relation de chacun de vous à Dieu et à l’église que nous sommes, ainsi qu’à tous ceux à qui nous voulons annoncer une Bonne Nouvelle. Nous le voulons parce que nous les aimons. Alors je vous souhaite, en communion avec les deux autres prêtres : Patience, courage, confiance. Le Seigneur est au milieu de nous. qu’il vous bénisse.


MARDI 31 MARS                                           N°16

                                                  Se former

Pour certains les journées sont chargées : gosses à temps-plein, organisation du travail, cuisine … Pour d’autres le temps s’allonge. La cuisine est vite faite, il y a un moment où, au moins pendant quelques heures la maison est en ordre. Le jardin ? Avec des enfants, pour peu qu’il soit petit -je pense au jardin- il est déjà bien ravagé. Pour les autres, il n’y a plus qu’à attendre qu’il embellisse encore ! Alors, qu’est-ce qu’on fait ? La télé … jusqu’à l’overdose ! le téléphone ? Bonne idée ! Et prendre le temps de lire, de surfer sur le net ? … 

Tiens : Surfer sur le net … et du coup aller sur tout et n’importe quoi, voir et lire des choses intéressantes mais mal reliées entre elles. Et puis on reste un peu seul

Une idée, une proposition, de 7 à 77 ans (dérogations autorisées) Certains l’ont déjà reçue, d’autres peuvent la découvrir ici :           faites une réunion de formation sur internet  facile, gratuit, bien cadré … c’est ce qu’il vous faut. « Mon caté est loin, je ne vais pas pouvoir suivre ! »  Justement, c’est pour vous ! »Je m’endors dès que je lis, surtout le soir ! » : Vous n’aurez pas le temps de dormir,  C’est pour vous ! « Il y a un bon film à la télé à cette heure-là ! » : prouvez-le ! et même, enregistrez-le et tentez la rencontre

ce mardi 31 mars de 20h30 à 21h45
Thème de la soirée : “Pour vous qui suis-je?”

Pour y participer, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous à 20h30 !
 https://us04web.zoom.us/j/329549891  ID de réunion : 329 549 891 Vous pourrez le faire via un ordinateur, une tablette ou un téléphone portable (l’idéal si vous en avez est d’utiliser un appareil qui dispose d’une caméra). Pensez à télécharger Zoom à l’avance.
Ceux qui n’ont pas internet peuvent suivre la réunion par téléphone en composant le 0170372246 puis le code de la réunion : 329549891# France

Le lien n’existe plus, bien sûr. Je l’ai gardé pour montrer ce que l’on a pu inventer pendant le confinement.


MERCREDI 1° AVRIL 2020                           N°17

                                                Je suis locavore
  

Ce n’est pas nouveau, et c’est un concept que beaucoup connaissent : il s’agit de se nourrir de produits cultivés au plus proche du lieu où ils sont consommés.  Inspirés par cette démarche, de nouveaux circuits commerciaux se développent ces jours-ci. On perçoit en la circonstance que cette façon de produire et de consommer diminue les transports, donc les coûts et la pollution ; permet aux producteurs locaux de vivre et, en l’occurrence de distribuer leur production. On dit que certains producteurs d’asperges s’apprêtent à ne pas les récolter face à la difficulté d’en assurer la vente.

Ce qui se passe dans ce domaine actuellement pourra, je l’espère, inspirer de nouveaux comportements dans notre façon de produire, de consommer, de répartir, de partager. Depuis longtemps des associations ou ONG comme le CCFD Terre Solidaire militent pour la souveraineté alimentaire des peuples. Cette démarche va dans le bon sens. Nous le constatons dans les périodes de crise comme aujourd’hui parce que nous nous apercevons que nous sommes dépendants d’autres pays pour des produits pharmaceutiques ou autres. Mais cela peut s’appliquer à énormément de produits non seulement agricoles mais aussi industriels.

Pourquoi acheter au Brésil des pommes (bio ?)  Pourquoi, en pleine production nationale et même régionale acheter des fraises, des tomates au Maroc ? Nous savons, précisément ici en Haute Gironde, ce que cela provoque déjà sur nos routes et l’impact quotidien produit sur la qualité de la vie.

Faut-il renoncer à manger de l’ananas ? Du Café ? du Thé ? Non ! Mais sans aucun doute renoncer, si nous l’avons fait un jour, à manger des cerises à Noël ou des kiwis du bout du monde alors que nous en produisons ici. Il faut renoncer aux conserves à base d’asperges  et  d’artichauts de Chine ou du Pérou pour la même raison.

« Il est curieux notre curé ! Nous parler de manger alors que nous sommes en plein carême ! »  (et de manger bon en plus !) J’assume. Pas d’abord par gourmandise, mais parce qu’il s’agit de la survie de notre agriculture et que ce mouvement va dans le sens d’un développement durable, respectueux de la terre et des hommes, ne serait-ce déjà que par le simple rapprochement des hommes qui expérimentent le lien nécessaire et vital entre eux. L’encyclique Laudato si’ publiée il y a 5 ans par le Pape François nous rappelle l’exigence  et la beauté de l’écologie intégrale.                                                                                                                                      Votre curé, Gérard Faure

Avec l’aimable collaboration de Thomas Faure, Maraicher bio dans les Landes

 En cliquant, des liens de groupements engagés dans cette démarche


JEUDI 2 AVRIL                                                 N° 18

Mgr Jean-Paul James, Archevêque de Bordeaux, Evêque de Bazas,
Mgr Bertrand Lacombe, Evêque auxiliaire de Bordeaux,
Mgr Jean-Marie Le Vert, Evêque auxiliaire de Bordeaux,
Les prêtres et diacres du diocèse,
recommandent à votre prière M. l’Abbé Jean Chastenet endormi dans la paix du Seigneur le 1er avril 2020 dans sa 83ème année.

                     Ses obsèques auront lieu dans l’intimité                           vendredi 3 avril 2020 au cimetière d’Insos à Préchac,        une célébration publique sera proposée après la période du confinement.

Vous l’avez peut-être connu ici surtout si vous habitez Saint André de Cubzac depuis quelques années, puisqu’il a été curé du Cubzaguais, votre curé, du 1° septembre 1995 au 31 août 2006. J’ai plusieurs fois rencontré Jean Chastenet à St André puis à La Teste, enfin dans le Sud Gironde quand il est venu habiter près de ses amis de Villandraut.
Il pouvait être surprenant, il en jouait d’ailleurs, dans le but de dérouter ses interlocuteurs et même parfois l’assemblée qu’il présidait. Ce n’était pas d’abord pour se faire remarquer mais pour montrer comment la Parole de Dieu peut nous dérouter, nous ébranler, nous interroger.
J’apprécias particulièrement ses interventions lors de réunions de prêtres. Il y était le même … et il y était en même temps différent. Le même parce qu’il continuait à être original et, ce faisant différent parce qu’il avait un apport théologique tout à fait juste alors qu’en début de conversation on se demandait bien où il voulait nous conduire. C’est à Dieu qu’il voulait vous conduire, à Dieu dans la prière, à Dieu dans la rencontre des frères,  le service des hommes. Vos prêtres sont parfois mystérieux pour vous. Si … ne le niez pas, vous pouvez le penser, il y a du vrai. Les prêtres eux-mêmes peuvent mutuellement s’étonner et il faut toujours se rappeler que s’ils ne sont pas parfaits ils n’ont pas la prétention de l’être et, au fond, ils veulent marcher avec vous pour construire le Royaume de Dieu et rassembler ce monde en l’unissant au Christ. Jean a fait le chemin. D’autres le feront et rappelez-vous que, même s’ils en font toujours partie, c’est du peuple des baptisés qu’ils sont choisis sans en être extraits pour marcher avec vous vers le Père. Oui, Jean a fait le chemin, priez pour lui afin qu’il puisse contempler la lumière de Dieu.

Nous nous rassemblerons pour prier en sa mémoire quand le moment opportun sera là.


VENDREDI 3 AVRIL                                         N° 19

                                   LES RAMEAUX  … et la SEMAINE SAINTE 

 Voilà LA célébration de l’année, et nous ne pourrons pas la vivre de façon habituelle. Notre évêque, les services diocésains qui travaillent la question, et vos pasteurs nous orientent vers des célébrations domestiques pour ces jours Saints. Domestique de « domus », la maison.
Chaque fois que l’église a eu des difficultés pour célébrer et proclamer sa foi, que ce soit en temps de persécution, en temps de guerre, ou encore d’épidémie, les chrétiens désireux de prier quelquefois plus qu’à l’ordinaire, ont su trouver ou retrouver le goût de la prière domestique.
C’est la même chose dans des lieux sans prêtres. Les Petites Sœurs de Jésus et les autres catholiques  à Tamanrasset n’ont la messe qu’une fois par mois (voir la lettre n°10 du 25 mars) mais ils prient quand même et leur pauvre prière est agréable à Dieu.

Alors, nous n’allons pas faire semblant, faire comme à la messe, faire comme si on était tous physiquement là. Nous allons vous aider pour prier seul, à plusieurs, en famille ; mais c’est l’Esprit Saint qu’il faut appeler pour qu’il habite notre prière, nourrisse notre foi, éclaire notre Espérance et rende inventive notre charité. Mais il ne fera rien sans chacun nous ! 
Téléchargez les documents qui seront mis à votre disposition d’ici samedi, lisez-les avant de commencer votre célébration qui sera une célébration avec tous puisque nombreux seront ceux qui vivront cette même démarche seuls, à plusieurs ou en famille. La Semaine Sainte 2020 marquera votre vie !                     

 Nota Bene : les diacres du diocèse reçoivent aussi cette lettre. Un des prochains numéro sera consacré au diaconat. Nota Bene : c’est l’usage que l’on en fait qui fait la bénédiction. Le rameau n’est pas un gri-gri, il n’est pas magique : il est le signe que nous acclamons Jésus en lui disant qu’il est notre roi et qu’il guidera nos vies tout au long de l’année.
Prenez un rameau d’olivier, de laurier ou de quoique ce soit d’autre, fabriquez le avec du papier crépon si vous n’avez pas de plante naturelle et accrochez le à votre fenêtre, au dessus de votre porte, au portail de votre jardin puis gardez-le chez vous pendant un an, jusqu’au prochain mercredi des cendres.


 SAMEDI 4 AVRIL                                           N° 20 

                                                ENTREE DE JESUS A JERUSALEM 

 M. le curé, me demande-t-on au téléphone, comment vous faites pour bénir les rameaux ? Je ne les bénis pas, c’est Dieu qui bénit et cette année ce sera à travers ce que chacun fera. Pas de bénédiction automatique : c’est l’usage que l’on fait des choses (les rameaux) qui autorise Dieu à bénir les intentions (Acclamer le Christ qui vient nous apprendre à faire que sur la terre ça se passe comme au ciel (Il y a encore du boulot !))

Alors, à vous de jouer : On ne va pas faire semblant, on ne va pas faire une fausse petite messe ! Si vous voulez, et ça n’arrivera pas sans que vous le vouliez, vous allez vous organiser seul,     à plusieurs, en famille suivant votre situation.

Voici une aide : Pour préparer la célébration de dimanche :
 Prenez le temps ce samedi de télécharger le document en cliquant sur les images ci-dessous, de le lire,  de vous préparer seul ou avec vos co-confinés pour la célébration de dimanche.
Ne faites pas une petite fausse messe, saisissez-vous de cette proposition, adaptez-là et priez en communion avec l’Église.

Rien ne vous empêche le dimanche de regarder la messe sur Fr2 avant ou après Mais aussi  Je me demande : as-tu eu le souci aujourd’hui d’autres personnes, d’autres groupes que ceux qui te demandent ? As-tu écrit, téléphoné, as tu prié pour d’autres personnes, d’autres groupes que ceux du « réseau » ecclésial ? Comment souhaites-tu « joyeuses Pâques » à venir à des personnes qui ne célébreront pas Pâques  mais qui attendent peut-être une petite attention et qui méritent le témoignage de la fraternité ?
Et donc, aujourd’hui, comment aider ceux qui, par dépit, ne feront rien, comment leur permettre de faire un pas vers la foi en se libérant d’une magie extérieure pour entrer un instant dans leur cœur et y entendre l’appel de Dieu ?
Communiquez entre vous et auprès de votre entourage proche, moins proche, lointain pour leur permettre de découvrir le sens et la joie provoquée par l’entrée de Jésus à Jérusalem, l’entrée de Jésus en nos vies pour en être le Roi.                               

Suite … du n°21 au n°30


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