Jour de vacances à Bordeaux

Jour de vacances à Bordeaux

Ça a commencé par une infos de mon frère me disant qu’il était dans les Pyrénées pour la Toussaint. Je regarde donc mon programme : Une soirée chez un couple à St André de Cubzac, nuit comprise. Une soirée à Néac chez un autre couple le vendredi, précédée de quelques broutilles. Je dégage les broutilles, planifie de prendre le train le mercredi. Il fera beau, c’est super au point. Sauf que tout mon programme tombe à l’eau.

M’en fous, je prends deux jours de vacances sur place. Je suis sans papier mais avec une carte de circulation en transport en commun et une carte bancaire, j’improvise.

Me voilà dans le tram monté à Pey Berland. Descendu à l’intendance je prends un petit déjeuner à la comédie en achetant le Canard Enchaîné. Ayant téléchargé Sud-Ouest et La Croix, ça devrait suffire pour la journée. Les trams sont bondés, je confie tout ce (beau) monde au Seigneur et dis les psaumes, eux aussi téléchargés, en pensant et priant pour ceux qui vont à leur travail. Passant devant l’église St Rémi, rue Achard, je m’arrête et, au moment où je m’approche de la porte, je vois le curé qui l’ouvre. Stupéfaction ! Nous parlons un moment avant la messe et je visite rapidement. Beau travail, soigné, simple et aidant la méditation.

je vais en suite jusqu’en bout de ligne, après le Pont d’Aquitaine, où nous allions parfois pendant sa construction suivre l’évolution des travaux. Je reviendrai en parcourant la rue qui longe, en dessous, le tablier du pont et me retrouve ainsi de l’autre coté de la cité Claveau, cité en restructuration. Le long de cette rue, chemin Lafitte, qui relie la rue Achard à l’Avenue de Labarde, des maisons sont en construction, d’autres en rénovation, certaines à vendre. Une famille, délègue un enfant qui m’invite à visiter leur maison à vendre mais je lui fait comprendre que je ne suis pas acheteur. La rue n’est pas brillante, plutôt bruyante même et, suivant la disposition des maisons et jardins par rapport au tablier du pont on ne doit faire souvent la sieste dehors !

Mes pas me conduisent jusqu’au cours du Médoc où je prends le bus jusqu’à Cracovie. Non, pas en Pologne, sur les boulevards, au lieu de l’ancienne gare St Louis desservant le Médoc. Erreur de tram et je me retrouve à La Vache, sur la voie qui mène à Blanquefort et reviens pour aller jusqu’à Ginko. Je vais prendre du temps pour prier à l’église ND du Lac que je trouve vraiment réussie, du moins à l’intérieur. Paix, harmonie qui portent au recueillement.

Devant l’impossibilité de traverser la Garonne à pied en passant par le Pont d’Aquitaine je prends le bus 7 qui me conduit jusqu’à Carriet où l’église est fermée. Je traverse alors le pré en pente vers le sud pour descendre jusqu’aux quais et marcher en passant sous le pont suspendu où la table de « La belle rose » m’attend alors que quelques goutes orageuses commencent à mouiller le sol.

Même pas le temps de faire la sieste, je traverse la Garonne en bateau. C’est toujours agréable même si le temps n’est pas beau, si la lumière ne met pas en valeur les façades des quais. Mais l’air du large est agréable ce jour du 27 octobre où il fait … chaud. 7° !

J’irai l’après midi à l’Utopia voir une comédie assez réussie. Je saisis l’occasion de ce jour « sans rien », pour aller visiter l’éco maison d’aquitaine et Darwin que je trouve très agréable dans la façon de pouvoir circuler, s’assoir, se reposer, vivre et même prier. Et pour profiter jusqu’au bout de cette belle journée je vais à l’UGC pour le film « novembre » qui nous montre le travail, l’angoisse, le défi des policiers au moment des attentats du 13 novembre 2014.


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